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Home Interview'Art

Entre le livre et la scène : Georges Ndjocke se dévoile

Ruth Adjou by Ruth Adjou
7 septembre 2021
in Interview'Art
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Photo Portait de l'écrivain Georges Ndjocke

Portait de l Georges Ndjocke/Tallartistik

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Parmi les figures montantes de l’écriture qui forcent l’intérêt, Georges Ndjocke se place en première ligne. À la fois écrivain, comédien et encadreur de littérature, Georges Ndjocke est un jeune artiste polyvalent. Il met sa plume au service de la cause littéraire en exposant des sujets intrigants et touchants. Il concilie ses expériences de la scène à son amour des livres avec assez de finesse pour mener une vie discrète. Également passionné de cuisine, cet auteur se révèle, à nous, prévenant et posé.

Vos deux parutions sont des romans, pourquoi pas un recueil de poèmes où une œuvre théâtrale ?

Comme beaucoup de personnes, j’aime lire et écrire des poèmes. Pour ce qui concerne le théâtre, je m’y exerce sur la scène. Deux raisons ont été portées par mon choix du roman : la popularité et l’ouverture de ce genre. J’ai voulu rendre accessible la lecture de mes textes à un large public. Sachant que le genre romanesque est le plus apprécié et le plus lu, je me suis naturellement orienté vers lui. Toutefois, je compte publier des poèmes et des pièces de théâtres.

Kibangou est votre première publication. Elle paraît en 2016. Quelle est l’histoire derrière cette œuvre palpitante ?

Il s’agit d’une histoire de minorités et d’injustices. En réalité Kibangou n’est qu’un prétexte pour toutes les minorités. Les handicapés moteurs, les aveugles…les laissés pour compte et bien-sûr les albinos. Juste un choix de sujet. J’ai vécu, et connu plusieurs albinos; peut-être c’est la raison qui réside dans mon subconscient. En plus, parler de l’albinisme relève des inégalités liées au problème de peau, d’apparence physique voire du racisme. Donc, au-delà de l’histoire d’un albinos, le texte traite du problème du racisme qui et du domaine de la différence.

À la fin du roman on se sent rassuré et heureux pour Kibangou. Y’avait-il une volonté de finir sur une note positive ?

« Se battre c’est réussir ». Voilà ce que Kibangou démontre. Le personnage principal devait vaincre la société pour réussir. Vaincre le village, la ville, les traditions, le rejet et les insuffisances.  D’ailleurs, ce côté combatif et positif anime mon écriture. J’essaye de démontrer ce que je ressens aux lecteurs. Il a été question pour moi de transmettre de l’espoir et d’encourager la combativité.

Lire aussi: Rencontre avec Jourdan Tchoffo à travers une exposition au In Off Art Center

Vos deux œuvres sont très différentes au niveau de la narration. Comment considérer Journal Intime par rapport à Kibangou ?

La différence entre les deux œuvres, sur le plan de la natation, réside d’un besoin d’implication. Différemment de Kibangou, Journal Intime interpelle à travers de plusieurs voix. Les narrateurs racontent des histoires plus ou moins longues ayant chacune le même dénouement (la mort). Kibangou a un seul narrateur et la psychologie du projet personnage (dieu) est peu connue. Pour sa part, Journal Intime donne la parole à plusieurs personnages. Chacun livre son histoire, son témoignage ou encore son point de vue sur sa vie. Ce roman présente plus de détails sur la personne du personnage de façon très personnel, plus subjective et active.

  • Journal Intime par Georges Ndjocke
  • première de couverture de Kibangou / Georges Ndjocke
  • quatrième de couverture de Kibangou / Georges Ndjocke
 

La femme est, dans ces romans, une force incontournable. Est-ce un engagement de votre part dans la défense de la cause féministe ?

Effectivement, la femme est un personnage capital. Elle représente la base de la famille. La littérature participe pleinement à sa déification. Je pense que le rôle des femmes reste jusqu’aujourd’hui sous-estimé. Elle fait des choses extraordinaires. Malheureusement de nombreuses sociétés la relègue encore au niveau d’observatrice ou d’accompagnatrice passive. Il est plus que temps de reconnaitre que ce sont ses actions qui bâtissent des hommes. Sans la force de la mère du jeune homme « albinos » et la parole des narratrices de Journal Intime, les deux romans n’auraient pas existé.

Le journal intime est un genre littéraire qui a ses propres codes. Mais à la lecture du texte, on se rend compte qu’il ne s’agit pas d’un journal intime conventionnelle. Pourquoi ce titre ?

Effectivement, il ne s’agit pas d’un journal intime mais plutôt des « journaux de vies ». Le style utilisé nous amène à penser qu’il s’agit d’un unique auteur qui utilise des voix différentes, ce choix à tout son sens, dans cette atmosphère moribonde et monotone. Le journal de vie de chacune est un journal intime, car elle explique la véritable raison de sa mort. Elle n’est plus du monde, alors personne ne peut savoir pourquoi et comment sans son point de vue. Elle nous les dévoile. Chacune des femmes raconte son histoire parfois différente de celle du narrateur. Au final, elles se révèlent seules à connaitre les véritables raisons qui ont motivé leur mort.

À propos des activités théâtrales, quelles sont vos implications ?

Je suis sur la scène depuis plusieurs années. J’ai fait mes débuts en tant que comédien dans la prestigieuse troupe théâtrale de l’Université de Douala  » tam-tam théâtre » en 2013. Puis, quelques années plus tard j’ai intégré la compagnie du littoral  » compagnie Origin » au côté des géants du milieu, tels que Franck Siewe, Rodriguez Tankoua ou encore le conteur Awalidjam… nous avons fait ensemble beaucoup d’aventures et des festivals comme l’UNIFAC (Festival Universitaire des Arts et de la Culture), le FENAC (Festival National des Arts et de la Culture), pour n’en citer que ceux-ci.

  • Georges Ndjocke à l’affiche de la « Table du Seigneur »
  • Georges Ndjocke sur scène
 

Vous avez, d’ailleurs, joué sur de nombreuses scènes. Quel est votre plus beau souvenir ?

J’ai presté à l’Institut Français de Douala, à l’Université de Douala, au CCC (Centre Culturel du Cameroun) à Yaoundé. J’ai joué dans des pièces comme « La tour de Babelle », « Éco responsabilité » et « La forêt illuminée ». À chaque fois j’ai passé des moments mémorables. L’une de mes plus belles expériences de la scène remonte en 2016 lors du FENAC, aux côtés de Franck Siewe et de Michelle Togue. Nous présentions « La table du seigneur ». Il faisait beau temps et nous avions été acclamés comme des vedettes. Il y’a rien de plus agréable pour un artiste que d’entendre les applaudissements du public. C’est ce qui est magique avec le théâtre. Quand on a beaucoup travaillé et qu’à la fin de la prestation on reçoit la validation du public, c’est juste merveilleux.

Comment vous conciliez le livre et la scène ?

Le livre et la scène sont des lieux d’expression tout à fait compatible. L’un puise dans l’autre et vis vers çà. Le livre est l’homme avec ses différentes facettes, ses comportements, ses contradictions, ses divergences. Et la scène est la vie, la représentation active des mouvements, des visions, des individualités mises ensembles. Je pense ne pas pouvoir vivre pleinement en l’absence de ces deux univers. La vie me paraitrait vide de sens. D’ailleurs, j’écris des œuvres que je souhaite mettre en scène. J’ai déjà fait déclamer des poèmes sur les planches. Actuellement, je travaille à produire des romans qui puissent être joués.

Quel regard portez-vous sur la scène littérature camerounaise actuellement ?

 Je pense qu’il y’a des textes impressionnants, d’une grande qualité. Plusieurs auteurs font en même temps de belles choses. Cependant la politique de la littérature camerounaise garde encore beaucoup de failles. Les pouvoirs publics devaient prendre en compte les réclamations des artistes en général en pensant à ceux du domaine de la littérature. Valoriser les textes anciens au nom du devoir de mémoire. Les enseigner depuis l’école primaire. Faire connaître les travaux des auteurs qui sont aussi des héros nationaux comme Mongo Beti, Achille Mbembe. Bref, écouter ce que les artistes ont à donner comme critique pour faire avancer leur secteur.

On ne devient pas ce qu’on est ex nihilo. Quels sont vos influences des deux côtés : la littérature et le spectacle ?

Tout à fait, j’ai lu beaucoup de livres sur les littératures : française, américaine, négro-africaine, africaine… J’ai été particulièrement marqué par la littérature précoloniale et coloniale d’auteurs de l’Afrique subsaharienne. Ceci représente une base, un mode d’agir et de penser dans mon processus de rédaction. Mongo Beti, Chinua Achebe, Aimé Césaire, Alain Mabanckou sont entre autre mes modèles littéraires. J’ai été influencé par l’esthétique et par le message de ces auteurs. Pour ce qui est de la scène, j’ai été bercé comme de nombreux camerounais par les prestations de Jean Miché Kankan. À la simple évocation de son nom, j’ai le sourire aux lèvres. J’ai également suivi Thomas Ngijol et Constance Ejuma sur scène. Leur parcours, de la scène au cinéma, est juste impressionnant.

Vos projets

Je nourris des projets liés à la littérature, au théâtre et au cinéma. J’espère aussi me forger une renommée qui m’aidera à valoriser la littérature africaine et à participer à de grands travaux sur la question. Sur le cour thème, j’envisage organiser des séances de dédicaces afin de rencontrer mes lecteurs et d’échanger directement avec eux. Actuellement je travaille sur un roman autobiographique. Le contexte de la COVID ne facilite pas la réalisation de tous les projets mais on doit s’accrocher.

Merci Georges Ndjocke

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