Ernest Eugene Barnes est un artiste américain née le 15 juillet 1938. Il décède le 27 avril 2009 après avoir laissé à la postérité son œuvre The Sugar Shack peint pour la première fois en 1971. Par ailleurs, il présentera une deuxième version en 1976. Il y célèbre l’identité noire et son patrimoine culturel. De fait, il traduit parfaitement l’engagement de l’artiste. Ce tableau a d’ailleurs inspiré de nombreux artistes musiciens et acteurs. Il est profondément intégré dans l’histoire de l’art américain.
La particularité des œuvres de Ernie Barnes
Le travail de Ernie Barnes traduit un dynamisme saisissant. Il exprime la fluidité des corps des personnes qui y sont illustrées. On peut y apprécier une liberté des gestes marqué par des mouvements débordants. Il s’inscrit dans le maniérisme qui est l’un des mouvements artistique phase du XVIème siècle. Ce dernier se distingue par l’expression du mouvement et la représentation exagérée des courbes. En outre, il valorise la culture populaire qui essaie de survivre dans un milieu encore marqué par le racisme. D’ailleurs, les figurent qu’il peint ont généralement les yeux fermés.
Les premiers travaux de Ernie Barnes étaient pour lui un moyen de soutenir un mouvement en vogue dans les années 1960. Il militait ainsi pour réunir les gens quelles que soient leur classe sociale et leur race. De même, il mettait en lumière la beauté des noirs dans un cadre ludique où ils s’entremêlent sans jugement. En cela, ses œuvres restent d’actualité car le contexte n’a pas beaucoup changé. En effet, les inégalités et les discriminations perdures.
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La force de The Sugar Shack
The Sugar Shack est traduit par l’expression « cabane à sucre ». Cette peinture est considérée comme une œuvre symbolique. Elle met scène des danseurs noirs qui se déhanchent dans une construction en bois. Les musiciens sont de la partie avec leurs instruments de musique. On peut alors facilement identifier entre autres un saxophone et une guitare. En faisant abstraction du seul personnage assis, tous les autres semblent sous l’emprise d’une musique très enjouée. On y reconnaît donc l’ambiance sensuelle et frénétique des dancings africains américains. Les corps d’apparence élastique et élancé allient finesse et générosité.
Vendu aux enchères à environ 15 millions de dollars le 12 mai 2022, elle est actuellement la propriété du collectionneur Bill Perkins. Son prix était 76 fois plus élevé que son montant de base qui était de 200 mille dollars. Il a ainsi été placé au Musée des Beaux-Arts de Houston.
