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« C’est juste moi » : Un spectacle hilarant de Ignace Essounga

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Le 29 juillet dernier, le Restaurant La Baleine situé à Akwa Paris Dancing a présenté un spectacle d’une hilarité unique. Ignace Essounga, Yannick Guefack, Francine Ntonga et le maitre de cérémonie Kouadio le cnateur  ont captivé le public par un humour à la fois hostile et bienveillant. Ils se sont mis en scène à travers des personnages très intimistes et sociables. « C’est juste moi » a fait résonné des éclats de rire interminables pendant une heure d’échange inoubliable. Par l’intermédiaire de Etienne Talla, gérant de l’agence culturelle et artistique TALLART Group et du promoteur d’Afro’Art les spectateurs ont découvert des artistes incontestablement attachants.

L’entrée du spectacle avec Francine Ntonga

Comme tous les grands spectacles, « C’est Juste Moi » a démarré par une extinction des lumières. En une fraction de seconde, l’honneur a été donné à la magie des projecteurs. A travers un comique de situation entrainant, le maitre de cérémonie a introduit une humoriste aussi charmante et charmeuse que son humour. Francine Ntonga est donc arrivée toute pétillante pour représenter et valoriser toutes les femmes aux formes généreuses.

Francine Ntonga en spectacle au restaurant La Baleine à Akwa Paris Dancing face Vision Confort

En riant d’elle-même, de ses courbes prononcées et voluptueuses, elle a conquis les hommes et les femmes présentes. L’instant d’une soirée de rire, elle a cristallisé l’attention sur les apparences. Outre l’usage de la moquerie comme forme d’humour, elle a détendu l’assistance pour mieux questionner le regard ordinairement posé sur ces dernières. Elle est de fait passée par un humour positif pour argumenter autour de l’estime de soi.

Le dessert avec Yannick Guefack

Kouadio le cnateur n’a évidemment pas manqué de dévoiler l’intérêt remarquable que portait le public sur les gestes de la joyeuse Francine. Alors, pour apaiser et rediriger les zèles, il a invité après quelques vannes un artiste pour qui le célibat n’a aucun secret. Ainsi, sans présenter l’air de prendre le mélange de genres en face de lui en dérision, Yannick Guefack a contaminé le public par des blagues immanquablement hilarantes.

Kouadio, Francine, Yannick et Ignace sur la scène de « C’est juste moi »

En effet, son passage a créé une interaction spontanée. En exposant certains conseils de la figure paternelle de son personnage, il a parfaitement représenté l’humour affiliatif. On pouvait percevoir dans ses railleries une bienveillance contagieuse. En moins de dix minutes, il a installé un fou-rire et fait couler des larmes de rire chez les plus réceptifs. Sans grande surprise, c’était sur une blague sexuelle. Par son jeu langagier assez pudique et juvénile, il a transformé les situations les plus coquines en sujets de plaisanterie innocents. Tout le monde en général et les célibataires en particulier ont pu se payer des barres de rire succulentes.

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Le moment phare de la soirée avec Ignace Essounga

Sous les acclamations instiguées par Kouadio le cnateur, la vedette du spectacle est passée sous les projecteurs sans réserves. Dès ses premiers gestes et ses premiers mots, on pouvait reconnaître l’homme pour qui près de cinquante personnes s’étaient rassemblées. Il a rassuré tous les auditeurs et spectateurs qu’il ne comptait épargner personne. Les célibataires, les mariés, les parents, les croyants et surtout les pauvres allaient en prendre pour leur billet.

Ignace Essounga sur la scène de son spectacle « C’est juste moi » au Restaurant la Baleine à Akwa Paris Dancing

Puisque la bonne charité commence par soi-même, il n’a pas manqué d’orienter des vannes vers sa propre personne. Il a porté son prénom en dérision avant de s’en prendre à cœur joie à d’autres prénoms dépassés. Il a su mettre tous les garçons et hommes de la salle dans sa poche en prônant ouvertement l’infidélité. Alors que les applaudissements se mêlaient à des rires complices, certaines spectatrices espéraient qu’il fasse juste preuve d’ironie sur ce thème. Ceci dit, à son jeu énonciatif difficile à cerner s’ajoutait une connivence ludique explicite. Cette dernière se traduisait par le ton décalé qu’il prenait sur certaines normes chrétiennes. Alors, sans friser le cynisme, il a posé une lecture très personnelle sur le rapport des individus au divin à travers les prières.

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Ruth Adjou

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