Depuis le 10 mars, une exposition intitulée « Regards femmes » se tient à Ouagadougou au Burkina Faso. Elle réunit plusieurs artistes plasticiennes alliées contre les violences faites aux femmes déplacées internes du pays. Les plasticiennes Mariam Sougué, Agnès Tebda et Makamssa Yago et Fleur Buguibouré ont présenté des œuvres engagées. Elles se sont mobilisées à travers leur art pour revendiquer les droits des femmes.
Le combat des exposantes
La lutte aux côtés des femmes qui ont quitté leur territoire d’origine se fait en dévoilant toutes les atrocités dont elles sont victimes. Ainsi, les artistes ont dévoilé les violences ou les abus sexuels qu’elles subissent. Mariam Sougué par exemple a décrit le rapport souvent houleux entre les hommes et les femmes. Elle a interrogé les responsabilités de la société qui est témoin des douleurs de celles-ci. Elle a été rejoint par Makamssa Yago qui a décrié l’insécurité à laquelle elles font face au quotidien.
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Le cadre de l’exposition
Comme le thème de cette exposition l’indique, « Regards femmes » s’adresse principalement aux femmes. D’ailleurs, elle a été pensée pour les célébrer. Le siège des initiatives sociales : Le jardin du restaurant Le Nomade situé au quartier Zogona à Ouagadougou a marqué son emprunte dans la cadre du mois de la femme. Entre le 10 et le 26 mars 2023, ce lieu invite la population à réaliser les peines endurées par la mère de l’humanité et à se mobiliser pour soutenir les déplacés internes.
Les œuvres des plasticiennes concernées reflètent l’actualité d’un peuple qui subit encore des actes de terrorisme. Elles dévoilent le douloureux parcours de citoyens obligés de quitter leurs maisons pour s’aventurer en ville. Bien que le sujet soit sensible, elles ont gardé une pudeur certaine dans l’expression de ces malheurs. D’autre part, les artistes ont profité de cette occasion pour poser des revendications sur leur métier encore dévalorisé.
